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  • Dernière modification de la publication :11/12/2024
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Du 10 au 11 décembre 2024, les éleveurs d’abeilles des territoires d’Uvira et de Fizi en province du Sud-Kivu, se sont réunis pour une formation sur les pratiques de l’apiculture et la protection de l’environnement. Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la campagne « Volons au Secours des Abeilles » pour la promotion de l’agriculture, de l’économie, de la santé et de l’environnement de la province.
Cette campagne coïncide avec le discours du chef de l’État devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès ce mercredi 11 décembre 2024, où il a insisté sur la valorisation de l’agriculture en RDC.

L’organisation MONDE D’ABEILLES, tête de la filière apicole au Sud-Kivu, a piloté cette formation. La zone Sud-kivu, active dans l’apiculture traditionnelle et la cueillette sauvage du miel malgré ses potentiels végétaux, a été au centre de cette mission de prospection et de formation des femmes et des jeunes entrepreneurs dans le secteur de l’agro-business.

Lors de la formation, Dieu-Merci Mahano le directeur général a souligné le bien-fondé de l’apiculture avant de détailler les techniques durables de la pratique apicole. « Il est crucial de comprendre l’importance de l’apiculture non seulement pour la production de miel, mais aussi pour la protection de notre environnement », a-t-il déclaré.

La formation a couvert plusieurs aspects essentiels :

  • L’importance de l’apiculture.
  • Les différents types de ruches.
  • Les produits de la ruche.
  • Les castes d’abeilles.
  • La gestion des prédateurs.

Les participants, très satisfaits, ont exprimé leur engagement à passer de l’apiculture traditionnelle à l’apiculture semi-moderne afin de protéger l’environnement et de promouvoir l’autonomie financière des éleveurs.

Zozo Sakali, le directeur des resources humaines, a souligné que : « Nous promettons de passer de l’apiculture traditionnelle à l’apiculture semi-moderne afin de protéger l’environnement et de promouvoir notre autonomie financière. »

L’association CAPI, qui encadre ces éleveurs depuis longtemps malgré des défis financiers constants, voit dans cette formation une opportunité de développement durable pour la province.